En management se pose naturellement une autre structuration : les degrés de réflexivité pratiqués par l'observateur-logicien, surtout s'il a des responsabilités managériales.
Petit résumé, présenté du point de vue du psychologue :
http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Reflexivite.htmlMalheureusement reste à faire la structuration en subjectivités.
Tentative :
Degré zéro :
"
Tu es ceci, tu es cela ! Tu fais et je t'interdis de faire !..."
Degré un :
"
Je ressens ceci."
Degré un et demi :
"
Quand tu fais X, je ressens Y, et j'aurais préféré que tu fasses Z."
Degré deux :
"
Quand tu fais X, je ressens Y, et j'aurais préféré que tu fasses Z. Mais toi que ressens-tu ? Que perçois-tu ? Que voudrais-tu ?"
Degré trois :
"
Que ressentent-ils quand nous nous comportons comme cela ? Quelle dynamique va-t-il en résulter ?"
Le degré trois est aussi exigible en éducation parentale : Quel exemple donnons-nous ? Quels travers propageons-nous vers les générations suivantes ?
...
Difficulté : Et les manipulations perverses ? Je les place où et comment ?
Soit quand le prédateur manipulateur manipule les infirmités affectives de niveau zéro de l'autre, tout en lui déniant d'être un humain respectable.
Donc là aussi, il va falloir structurer à plat, à deux axes. Par exemple un axe prédation-altruisme.
Quand ce sera fait, voire éventuellement complété par une tierce dimension que je n'aurais pas encore perçue (sincérité-simulation ? Dislocation-cohérence ? Constance-instabilité ?), nous aurons en mains un outil d'évaluation des attitudes de nos dirigeants, et de leur (ir)responsabilité politique.