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Jacques

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Logiquement, cet article sera barré sur Agoravox, alors je prends les devants :
http://www.agoravox.fr/ecrire/?exec=articles&id_article=163593
par Cpt Anderson, site www.agenceinfolibre.fr
http://www.agenceinfolibre.fr/une-feministe-avorte-de-son-bebe-parce-que-cetait-un-garcon-je-ne-pouvais-pas-mettre-au-monde-un-monstre-de-plus/

Une féministe avorte de son bébé parce que c’était un garçon : « Je ne pouvais pas mettre au monde un monstre de plus »

Citer
Une femme s’est confiée récemment dans un article sur un blog, défendant sa décision d’avorter de son bébé uniquement parce qu’elle avait appris que c’était un garçon.

Dans l’article, la femme explique qu’elle s’est retrouvée enceinte de façon inattendue mais se sentait prête à être mère.

« Au printemps 2012, j’ai découvert que j’étais enceinte », peut-on lire sur le blog. « J’avais une bonne idée de qui était le donateur mais l’argent n’était pas vraiment un problème et je savais que j’avais les moyens d’être une bonne mère pour l’enfant. J’ai toujours eu foi dans le droit pour toutes les femmes d’avoir le choix de mettre fin à leur grossesse mais quand j’ai eu confirmation du diagnostic après environ un mois, j’ai décidé que j’étais prête à avoir cet enfant ».

Cependant, alors qu’elle était enceinte, la jeune femme dénommée Lana, a eu quelques expériences qui ont renforcé ses points de vue féministes. Dans l’article du blog, Lana raconte en détails comment une rencontre avec un homme qui l’a fustigée pour avoir assisté à un ralliement « Occupy Wall Street » a conduit à sa prise de décision d’avorter de son bébé après avoir constaté que c’était un garçon.

« J’étais en état de choc, j’ai commencé à pleurer, à me lamenter à l’idée de cette malédiction que j’étais sur le point de donner au monde », décrit Lana.

« Sur le chemin de ma maison, mon chauffeur m’a demandé si j’allais bien et si j’avais besoin de quoi que ce soit. « Arrêtez vous ici », j’ai crié. Décidant de traverser à pieds les quatre quartiers qui restaient jusqu’à la maison. Ma maison est devenue ma prison et mon fœtus est devenu mon garde durant les 48 heures qui ont suivi. Pleurant, sanglotant des larmes incontrôlables, de l’angoisse aux goûts qui ne peuvent être connus que par ceux qui ont vu leur vie détruite par la guerre, j’étais une réfugiée et ma maison était mon camp de réfugiés, un endroit isolé qui ne faisait que … m’abriter.

« Le troisième jour, j’ai commencé à regagner un peu de force mentale et je savais ce que j’avais à faire », continue la femme. « Je ne pouvais pas mettre au monde un monstre de plus. Nous y avons déjà suffisamment d’ennemis tel qu’il est. Cela n’avait pas d’importance que je veuille élever un fils, il voudrait quand même entrer en contact avec les garçons, les hommes, peut-être même les manipulateurs en costumes qui inévitablement détourneraient son éducation soigneusement construite avec leur gentillesse. Il penserait que ces hommes ne sont pas si mauvais – pourquoi maman me dit qu’ils m’entraînent sur une mauvaise pente ? – Tous les hommes ne sont pas mauvais, mon chauffeur a fait preuve d’une réelle préoccupation pour mon bien-être ce jour-là et j’ai peut-être reporté ma colère sur lui. C’était peut-être déplacé. Mais je savais ce que j’avais à faire ».

Lana a décidé de passer par un avortement, et aujourd’hui encore, trois ans plus tard, alors qu’elle a une fille âgée de 1 an en bonne santé, elle approuve sa décision.

« Je ne déteste pas les hommes, je déteste le patriarcat, ce que les hommes et même certaines femmes deviennent, je ne pouvais pas laisser cela se produire avec ma progéniture. Les chances étaient plus grandes avec un garçon, cela était inacceptable », dit l’article. « Si la malédiction revenait, je ferais exactement la même chose, encore une fois ».

Après avoir édité l’article révélateur, Lana a reçu un grand nombre de critiques et même des menaces de mort. Maintenant, en réponse aux réactions négatives, la femme dit qu’elle continue d’être conforter dans sa décision.

« Je trouve qu’il est difficile de haïr quiconque, leurs défauts ne viennent pas d’eux-mêmes mais sont généralement plutôt le produit d’un environnement ou d’un cercle social auquel ils ont été exposés », a écrit Lana dans un commentaire faisant suite à l’article d’origine du blog. « Je supplie la plupart d’entre vous, pour votre propre bien, de vous regarder vous-même et de décider dès maintenant si vous voulez passer le reste de votre vie en colère sur Internet ou si vous voulez vous battre pour le droit d’une femme de faire ce qu’elle veut avec son corps ».

Traduction : Rochelle Choen

Source : opposingviews.com

www.agenceinfolibre.fr

Allons voir l'original en anglais :
http://www.opposingviews.com/i/society/feminist-woman-defends-decision-abort-baby-because-it-was-boy
Et le blog en question :
http://injusticestories.com/i-aborted-my-baby-because-it-was-a-boy/
Par prudence, je prends une copie de la page. Sauf qu'il faut donner un clic à un fesse-bouc ou similaire pour avoir la totalité du texte...

Donc voici le contenu du second lien donné :
Citer
Society
'I Couldn't Bring Another Monster Into The World': Feminist Aborts Baby Because It's A Boy


By Dominic Kelly, Mon, February 09, 2015

A woman spoke out in a recent blog post defending her decision to abort her unborn baby solely because she found out it was a boy.

In the post, the woman explains that she found herself unexpectedly pregnant but knew that she was ready to be a mother.

“In the spring of 2012, I found out that I was pregnant,” the blog post reads. “I had a good idea who the donator was, but money wasn’t really an issue, and I knew that I would be a good mother-like figure for the child by myself. I have always believed in the right for all women to have a choice in terminating their pregnancy, but when I confirmed the diagnosis about a month into it, I decided that I WAS ready to have this child.”

While she was pregnant, however, the woman, known as Lana, had a few experiences that strengthened her feminist views. In the blog post, Lana goes into detail about how one encounter with a man who blasted her for attending an Occupy Wall Street rally led to her making the decision to abort her baby after finding out that it was a boy.

“I was in shock, I started crying, weeping at the thought of what I was about to curse the world with,” Lana describes. “On my way home, my driver asked if I was ok and if I needed anything. 'JUST STOP RIGHT HERE' I yelled. Deciding to walk the 4 blocks back home. My home became my prison and my fetus became my warden the next 48 hours. Crying, sobbing, uncontrollable weeping, mental anguish the likes of which may only be experienced by those who have had their lives destroyed by war, I was a refugee, and my home was my refugee camp, an unfamiliar place that was just….sheltering me.

“By the third day, I started regaining some of my mental strength and knew what I had to do,” the woman continued. “I couldn’t bring another monster into the world. We already have enough enemies as it is. It didn’t matter that I would be raising a son, he would still come into contact with boys, men, perhaps even the suit jockey who would inevitably twist his carefully constructed upbringing with their kindness. He would think ‘These men aren’t so bad, why would mom say that they are holding me down?’ Not all men are bad, my driver showed genuine concern for my well-being that day and I may have taken my anger out on him. That may have been uncalled for. But I knew what I had to do.”

Lana wound up going through with an abortion, and even now that she has a healthy 1-year-old daughter three years later, she stands by her decision.

“I don’t hate men, I hate the patriarchy, what men, and even some women, turn into, I wasn’t going to let that happen with my offspring. The chances were greater that it would with a male, it was unacceptable,” the post reads. “If the curse returns, I would do the exact same thing all over again.”

After posting the revealing blog, Lana received a large amount of criticism and even some death threats. Now, in response to the negative feedback, the woman says she continues to stand by her decision.

“I find it hard to hate anybody, their faults are not their own, but usually rather the product of an environment or social circle they have been exposed to,” Lana wrote in a follow-up to her original blog post. “I beg most of you, for your own good, take a look at yourself and decide right now if you want to spend the rest of your life angry on the internet, or if you want to fight for a woman’s right to do what she wants with her body.”

What do you make of Lana’s story?

Source: Injustice Stories - original blog post, Lana's response to criticism