http://www.entregars.com/taq071006nouveaupere.htm MOURIR DE JOIE
Le mois dernier, j'ai appris que ma blonde était enceinte. C'est avec un grand sourire qu'elle m'a annoncé la nouvelle. Ma blonde rayonne de joie.
Ta yeule Michel.
Quand elle m'a fait l'annonce, j'ai cru que j'allais mourir. Vraiment. Je ne veux plus d'enfant, j'ai déjà une fille de 9 ans et je ne me sens pas capable de vivre l'arrivée d'un nouvel enfant dans ma vie avec tout ce que ça comporte. Ma blonde a vécu des problèmes de santé à cause des anovulants qu'elle utilise et elle a donc fait des essais avec d'autres modes de contraception. Et la voilà enceinte.
Ta yeule Michel.
Ma blonde m'avait dit qu'elle ne voulait plus d'enfant. Mais quand elle a commencé à avoir du retard dans ses règles, j'ai bien vu qu'elle recevait ça comme une bonne nouvelle, comme un espoir. Moi, j'ai reçu ça comme un cauchemar. Comme une trahison. Sa joie s'amuse à narguer mon malheur. La fatalité vient de me mettre au visage la malhonnêteté de la femme que j'aime. Elle m'a toujours menti en me disant qu'elle ne voulait plus d'enfant.
Ta yeule Michel.
Je lui ai dit que je ne voulais pas de cet enfant. Elle a pleuré. Elle m'a dit que je suis un excellent père et qu'elle sait que je rendrai cet enfant aussi heureux que notre fille. Elle me parle comme si la décision était déjà prise. En fait, la décision est déjà prise. Je lui ai dit que je ne pourrai pas rendre cet enfant heureux, si je suis moi-même malheureux. Elle a encore pleuré. Elle m'a répondu que nous n'avions pas le choix, que nous devions prendre nos responsabilités et faire du mieux avec ce qui nous était imposé.
Ta yeule Michel.
Ma blonde ne se fera pas avorter. Elle l'a déjà fait une fois dans la passé, c'était avant de me connaître. Elle était alors en couple avec un homme qu'elle n'aimait pas et un soir un peu trop arrosé, elle ne s'est pas protégée. Elle m'a dit qu'il était hors de question qu'elle revive un avortement.
Ta yeule Michel.
Depuis que je sais que je serai père une nouvelle fois, tout est devenu noir. Je ne me suis jamais senti autant... Rien. J'aurais envie de disparaître, de partir loin pour ne pas avoir à vivre tout ça. Cet enfant de chienne de bonheur qui m'entoure me donne envie de vomir. Ce bonheur dit à mon malheur de se la fermer. Ce bonheur crie à mon malheur qu'il n'a même pas le droit d'exister.
Ta yeule Michel.
Hier, j'ai dit à ma blonde que c'était à mon tour de me faire avorter. Elle a pleuré. À chaque fois que j'aborde le sujet, elle pleure. Elle pleure à la pensée de ne pas garder cet enfant. Elle m'a demandé d'essayer de comprendre qu'elle portait une vie en elle, qu'elle voulait donner naissance à cet enfant et qu'il était inhumain de le tuer alors qu'il pouvait vivre dans une belle famille comme la nôtre.
Elle aurait mérité d'être obligée de garder son premier enfant. Elle aurait mérité de se faire imposer cette première grossesse non-désirée. Elle aurait mérité de voir son corps se déformer au moment où elle voulait conserver ses formes. Elle aurait mérité de devoir mettre en veilleuse sa vie professionnelle au moment où c'était sa priorité.
Elle aurait mérité de donner un mauvais père à son premier enfant et d'en vivre les conséquences. De se faire chier par un ex sans le sous, de vivre la garde partagée et ses courses effrénées.
Elle aurait mérité de se faire dire que son osti'd'malheur, on en a rien à foutre.
Mais elle n'a rien vécu de tout ça. Elle a pu se coucher sur le dos, détruire et faire aspirer son malheur. Moi, mon malheur, je vais devoir l'avaler et le jour où je le vomirai, je serai pointé du doigt. Je serai devenu l'irresponsable, le fuyeur, peut-être même le méchant violent. Je ne vous laisserai pas la chance de vous payer une tête d'homme de plus.
Ta yeule Michel.
Je vais devenir père contre mon gré. Je crois mieux comprendre les victimes de viol. Chaque jour, quelqu'un me pénètre les entrailles en me félicitant, en me forçant à devenir père. Je suis victime d'un viol collectif. Sans retenu, vous vous amusez à m'imposer la paternité, jour après jour, rencontre après rencontre. Tiens mon sacrament, t'aime ça devenir père une autre fois hein? Dis-le que tu aimes ça devenir papa! Voilà ce que vous me dites, en niant ma peine, mon malheur et ma souffrance.
Personne, personne câlisse a eu la décence de me dire que j'avais le droit de ne pas vouloir cet enfant. Personne, personne ne m'a demandé ce qu'il pourrait faire pour m'aider à convaincre ma blonde de se faire avorter. Personne, personne n'a pu me référer à un organisme qui m'aiderait à ne pas avoir à subir cette nouvelle paternité.
''Tu dois prendre tes responsabilités'' c'est ce que vous avez trouvé de mieux à me dire. Vous seriez crédibles à mes yeux si vous aviez le courage de dire la même phrase aux dizaines de milliers de femmes qui se sont faites avorter l'année dernière.
Ta yeule Michel que vous me dites. Ça, vous n'aurez plus à le répéter.
Vous ne serez qu'une bande d'hypocrites quand demain vous viendrez pleurer sur ma tombe. J'aurai alors ma revanche car j'aurai réussi à vous faire vivre un peu de mon malheur.
Sur
leur forum, 06/10/2007 à 12h20 :
Tu as confronté l'individualisme féminin triomphant, à ta revendication d'un individualisme masculin, auquel tu voudrais des droits égaux.
Cela se défendrait en tant que critique ironique de l'individualisme féminin triomphant. J'en pense du mal en tant qu'apologie d'un individualisme masculin, qui à son tour repousserait plus loin dans l'absurde les moeurs à la mode.
La reproduction dépasse nos petites personnes, par essence.
L'égoïsme de ta blonde te bafoue, oui.
Cela doit être traité comme l'égoïsme de ta blonde, et l'échec permanent de votre relation de couple, jusqu'à présent.
Il y a eu trahison dans vos devoirs de loyauté réciproque.
Si le seul instinct sexuel suffit à fonder une grossesse, seules les loyautés fondent une famille. Or cela, personne ne vous l'a enseigné, à vous deux, ni n'a donné l'exemple.
Je n'ai pas à changer d'avis depuis mes articles précédents :
http://deonto-famille.info/index.php?topic=72.0http://deonto-famille.info/index.php?topic=7.0Six heures trente plus tard, j'ajoute ceci :
Date : 06/10/2007 à 18h54
Deux bonnes lectures, mais mes excuses sur un point, l'une est de niveau professionnel, quoique abordable :
Jacques-Antoine Malarewicz.
Le couple, quatorze définitions décourageantes, donc utiles. Robert Laffont, Paris 1999.
Jacques-Antoine Malarewicz.
Supervision en thérapie systémique; le thérapeute familial et son superviseur. ESF éditeur, Paris 1999. Chapitre 12 (pages 159-168),
Du risque d'avoir un enfant, et chapitre 10 (pages 135-146),
apprendre la paternité.
Ce récit et d'autres m'ont brusquement rappelé ces deux chapitres. Le problème des maturations psychiques bloquées catastrophiquement, et qui sont soudain brutalisées par la grossesse imprévue. Tout peut arriver, le pire, le meilleur... Et c'est du temps réel incontournable, pendant ce temps-là : le foetus synthétise en moyenne 43 000 neurones à la seconde, en moyenne et rien que pour le crâne...
Auteur : Julien Date : 07/10/2007 à 16h41
La prochaine fois Jacques, évite ce genre de raisonnement sur ce forum . Il a besoin du soutien solidaire d'autres hommes pour se défendre et rétablir un équilibre homme-femme. Les masculinistes sont pour ça comme les féministes " raisonnables" défendent les femmes battues. Ce n'est en aucun cas un militantisme victimaire comme tu l'affirmes .
Tes élucubration d'intellos sont incompatibles avec ce forum
Sur ce bonne nuit !
masculiniste
Auteur : Jean-Marc Date : 08/10/2007 à 02h02
M. Lavau,
Bonjour,
S.V.P. pardonnez mon ignorance, mais tout à fait totale, de votre personne et de ces titres.
Mais puis-je me permettre humainement ? Plutôt que de juste critiquer négativement limplication humaine dautres personnes, pourquoi ny allez vous pas de suggestions positives et constructives devant le si grand désastre humain qui affable présentement notre nation si menacée dextinction ?
''Le militantisme victimaire rend-il davantage fou, qu'il n'attire les déséquilibrés ?'' Déclaration libre à double contraintes ici ! Impossible de ne pas être coupable. Pourtant la réponse demande beaucoup plus de réflexions, libres aussi, que la question suggère, très limitatrice des réponses possibles
Bonnes fin de journée à vous,
Jean-Marc Bessette, i.s., dg et très fier père avec une garde conjointe
Papa pour toujours, les Enfants d'abord...
Jean-Marc
Date : 09/10/2007 à 15h21
Et le désarroi du "Michel", dure-t-il ? Se résout-il ?
Le militantisme victimaire rend-il davantage fou, qu'il n'attire les déséquilibrés ?
Ceux qui veulent devenir bourreaux ou bourrelles à leur tour ?
Je m'inquiète des antidotes...
Auteur : Jean-marc Date : 09/10/2007 à 15h47
Et moi de votre santé mentale !
Non mais quel acharnement de votre part. Frustré qu'il ne désire pas vous réponndre ? Ou vous êtes une féministe ou un pisse-assis, ce qui revient au même...
Dire que je me fais déranger durant mon travail pour ça !
Jean-Marc
Auteur : Julien Date : 09/10/2007 à 16h27
Bien répondu !
masculiniste
Sans commentaires, mais avec deux liens :
http://www.quebec-politique.com/index/post-151469.html#151469http://deonto-famille.info/index.php?topic=95.0