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Qui doit payer et combien ?

Il faut qu'il paye un max.
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Il faut le lui faire payer cher !
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Toute relation hétérosexuelle est un délit.
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Le maximum, il faut qu'il le paye.
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Vingt ans de réclusion criminelle, c'est peu cher payé...
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Jacques

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http://www.rue89.com/derriere-le-barreau/accuse-de-viol-il-faisait-tres-bien-lamour

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Accusé de viol, « il faisait très bien l'amour »
Par Laure Heinich-Luijer | avocate | 21/04/2007 | 13H01
Méfiez-vous des rencontres en boîte de nuit et des jeunes filles faciles.
Un jeune homme est sous contrôle judiciaire pour avoir cru que la jeune fille qui l'avait embrassé en boîte de nuit, l'avait suivi dans sa chambre et s'était mise nue dans son lit, était consentante pour des relations sexuelles. Au cours des ébats, la demoiselle reconnaît avoir pris du plaisir parce qu'il « faisait très bien l'amour ». Elle a même demandé des « tapes sur les fesses » pour que le rapport soit pleinement satisfaisant. Elle est repartie en lui laissant son numéro de téléphone et a finalement déposé plainte pour viol.
Le garçon risque vingt ans de prison. Plus contraignant que le préservatif, la nouvelle génération devra bientôt faire signer un consentement écrit aux relations sexuelles… attention aux vices de formes !

Citation de: jr
Cecilia a écrit :


>>>> Et aussi sur des hommes. De toutes façons, merde à la discrimination sexuelle des délits et crimes.
>
>>> Parce que ça vous arrange ou parce que vous êtes benêt ?
>>> Je vous préviens, y'a pas d'autres possibilités.
>
>> Vous ne voyez pas d'autre possibilité parce que ça vous arrange ou parce que vous êtes benête? La pénalisation des coups et blessures n'a pas besoin de deux sous-branches "avec sexe" et "sans sexe".
>
> Parce que ça vous arrange encore.

Ça m'arrange seulement parce que je suis juste et bon, et que le péché me plaît.

>> Et la mise sur le même pied avec les mêmes sanctions de la menace, la surprise et la contrainte est pour le moins...originale en matière de crime et délit, au point qu'il peut y avoir crime alors que la victime ne se souvient de rien, n'a aucune séquelles et ne porte pas plainte.
>
> Et alors ? Si vous n'êtes pas en état de vous souvenir de quoi que ce
> soit (mettons un samedi soir comme les autres où vous avez descendu 2 ou
> 3 litrons), vous croyez que je peux me permettre ce que je veux sur votre
> personne sans être inquiétée ?

Il ne s'agit pas de "ne pas inquiéter", eh banane! Mais de la qualification criminelle avec assises et les 20 ans de taule.

Pour le reste, revenez au lien que j'ai mis la semaine dernière. La plainte pour viol a été enregistrée: la nana était venu baiser chez le mec avec ses petites jambes et s'était mise au lit, avait pris son pied, trouvait qu'il baisait bien, avait demandé quelques mignardises à son goût pour mieux profiter et avait raconté tout ça aux flics. La République va payer un juge d'instruction pour décider si c'est envoyé aux assises. Je suppose qu'elle plaide "la surprise" et qu'elle avait bu.

Comparez avec ce qui lui arriverait à la même si elle plaidait la surprise après un alcootest au bord de l'autoroute. "Certes je conduisais bourrée à 200 mais, étant bourrée, je ne pouvais pas savoir que je conduisais à 200". Vous croyez que ça passerait?

--
jr
homomorphe

Autres commentaires sur rue89 :

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Je suis Pierre GERVASI, innocent et condamné par un dossier instrumentalisé par les juges. Mon comité de soutien a effectivement mis en ligne (: //www.s-p-g.info) tout mon dossier judiciaire. Quand je dis tout mon dossier, vous pourrez constater que TOUTES les pièces du dossiers ont été scanées puis mises en ligne et vous permettrent de constater que je prouve les affirmations que je fais.

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Cher Maitre,

je vous ecris car vendredi mon beau fils c'est fait arréter par la police car il est accusé de viol,et les circonstances sont similaires à celles que vous decrivez.
Il est sorti jeudi soir en boite à 4h30 du matin il rentre avec la fille qu'il a dragué en boite et font l'amour.Le matin il par travailler à 9h30 laisse la fille à la maison et lui dit à tout à l'heure sans jamais penser que celle-ci allée tout droit à la police pour porter pour viol.
Elle dit à la police qu'elle ne sait pas comment elle est arrivée la mais qu'il fesait bien l'amour
alors qu'elle lui airait dit non.
Connaissant mon beau fils je peut vous dire qu'il n'a jamais eu de problèmes avec les filles qu'il a ramené chez lui. Il plait aux femmes et les a toujours réspécté certaines que nous connaissons sont allée chez lui et lui demandée de ne pas les touchées et il ne les touché pas.
Pour moi cela est un coup monter pour toucher de l'argent. Mon beau fils roule en voiture à étoile et toujour vétu en smoking quand il sort.
Dans la soirée un ami de cette fille a dit au copains de mon beau fils il lui paye à boire je ne voudrais pas qu'il abuse d'elle. Pour moi c'est un coup monter.Est-li possible d'avoir les innitials de cette jeune femme ?

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En tant qu'homme je suis fatigué d'être toujours suspect de tous les maux qui arrivent aux femmes.

Si vous allez lire la « prose » de sites comme Chiennes de Garde et que vous remplacez « hommes » par « nègres » il y aurait matière à les envoyer devant un tribunal pour racisme aggravé.

Enfin bref, ce genre d'histoire ne risque pas de m'arriver vu la fréquence à laquelle je fais des galipettes (bientôt 2 ans d'abstinence, c'est rude : s ).

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On est pour la presomption d'innocence ou pas. Oui sauf pour les viols ? Le probleme repose sur la question du defaut de consentement… Lorsqu'il n'y a pas de violence il n'est pas facile à demontrer… Il n'est pas utile de s'etriper : il n'y a pas forcement de solution juste à toutes les questions. Notons tout de même que le meurtre dans les textes est davantage condamné que le viol mais que dans les jugements c'est le contraire…. Je vous laisse méditer

Jacques

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Re : Accusé de viol, « il faisait très bien l'amour »
* Réponse #1 le: 14 novembre 2009, 03:09:42 *
Accusé de viol, « il faisait très bien l'amour » et risque sept ans de prison
Par Laure Heinich-Luijer | Avocate | 07/07/2008 | 11H31

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J'avais évoqué cette affaire au moment du lancement de Rue89 : un jeune homme était mis en examen du chef de viol sur une jeune fille. Celle-ci expliquait qu'elle avait rencontré le garçon en boîte de nuit, qu'ils s'étaient un peu caressés, qu'elle l'avait suivi chez lui, qu'elle s'était mise nue dans son litmais qu'elle n'avait jamais voulu faire l'amour. Soit : la loi protège aussi ceux qui aiment vivre dangereusement.

La jeune femme raconte que l'homme la force, mais qu'au cours des ébats, elle prend beaucoup de plaisir parce que, « vous comprenez Monsieur le juge, il faisait très bien l'amour ». Elle lui a alors demandé des gifles sur les fesses, pour que le plaisir soit plus complet.

Elle se dispute ensuite violemment avec lui et dépose plainte pour viol.

« Les mœurs de la partie civile et le plaisir que cette dernière a pu prendre… »

Le garçon a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. Son avocat a demandé un non-lieu puisqu'il semblait improbable que son client ait pu percevoir l'absence de consentement d'une jeune femme aussi participative aux ébats sexuels.

Ce n'est pas l'avis du juge d'instruction, qui estime que « les mœurs de la partie civile et le plaisir que cette dernière a pu prendre a posteriori ne sont pas constitutifs d'un consentement systématique préalable à toute relation sexuelle ».

Le juge a estimé que ce qui s'était passé était une agression sexuelle. Pourtant, juridiquement, à supposer la contrainte caractérisée, il s'agit bien d'un viol. Néanmoins, il eut été difficile pour le magistrat de justifier un renvoi devant la cour d'assises, onéreuse et encombrée, pour une affaire si peu sérieuse [une agression sexuelle, considérée comme un délit et non un crime, est jugée par le tribunal correctionnel, ndlr].

Une insulte à toutes les femmes violées

Le jeune homme qui risquait quinze ans de réclusion criminelle sous la prévention de viol, ne risque plus que sept ans, et sera jugé en septembre. Il estime, pour sa part, que cette affaire est particulièrement sérieuse….

Le pire serait de s'en réjouir. Faut-il se réjouir qu'une personne, dès lors qu'elle se prétend victime, soit toujours une victime aux yeux des juges ? Faut-il se réjouir que la défense soit autant muselée, en tout cas si peu entendue ? Faut-il se réjouir pour le droit des femmes ? Certainement pas. Ce juge vient juste de dire à toutes femmes violées qu'elles auraient pu y prendre du plaisir. Il vient juste de les insulter.
http://www.rue89.com/derriere-le-barreau/accuse-de-viol-il-faisait-tres-bien-lamour-et-risque-sept-ans-de-prison



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Accusé de viol, il faisait très bien l'amour (III) : la relaxe
Par Laure Heinich-Luijer | Avocate | 06/01/2009 | 11H28

Suite et fin de l'enfer judiciaire subi par ce jeune homme accusé de viol par une femme qui disait pourtant de lui qu »il faisait très bien l'amour.

Souvenez-vous, elle avait réclamé des tapes sur les fesses pour que le plaisir soit plus complet.

Après dix-huit mois d'instruction dont un mois derrière les barreaux, le garçon a été renvoyé devant le tribunal correctionnel pour y être jugé.

Ambiance assurée dans cette chambre du tribunal où les visiteurs, tordus de rire parfois, étaient rappelés à l'ordre par la présidente.

L'une des juges, excédée de perdre son temps sur une telle affaire, a fini par demander à la plaignante si elle se rendait compte que le garçon avait fait un mois de détention provisoire à cause d'elle.

En réalité, l'expertise médicale de la plaignante nous apprenait qu'elle entendait des voix. Difficile, dans ces conditions, de la tenir pour responsable de quoi que ce soit.

La juge s'est donc trompée de cible. C'est son collègue, le juge d'instruction, qui était le seul responsable de ce carnage.

Madame le procureur, qui n'avait manifestement pas assisté à la même audience que tout le monde, a soutenu l'accusation en réclamant de l'emprisonnement ferme tout en étant « un peu désolée de ne pas pouvoir en dire plus sur l'agression sexuelle ».

Elle estimait néanmoins qu'un viol avait nécessairement été commis car la jeune fille portait des marques de relations sexuelles violentes.

On rappellera que, pour être considéré comme un viol ou une agression sexuelle, l'acte doit avoir été obtenu par violence, menace, contrainte ou surprise.

En l'espèce, la procureure expliquait que la violence était caractérisée par une érosion de la fourchette vulvaire présentée par la plaignante.

Démonstration pertinente s'il en est puisque le viol dont la jeune fille se plaignait était une fellation et qu'une fellation, même violente, ne peut en aucun cas causer une érosion à cet endroit…

On aurait aimé entendre la juge demander à la procureure si elle se rendait compte que le jeune homme risquait des mois de prison à cause d'elle mais, manifestement, on ne parle pas de la même façon à un procureur qu'à une pauvre fille.

Puisse venir le jour où le tribunal pourra condamner les procureurs pour prendre de telles réquisitions et les magistrats instructeurs pour enfermer sans se poser de questions.

Le tribunal a finalement rattrapé ce carnage judiciaire en relaxant le garçon, estimant qu'on ne pouvait pas avoir été violée et avoir aimé ça.

Dix-huit mois pour en arriver là.
http://www.rue89.com/derriere-le-barreau/2009/01/06/accuse-de-viol-il-faisait-tres-bien-l-amour-iii-la-relaxe