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Jacques

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Tester ou ne pas tester la violence conjugale ?
* le: 10 novembre 2009, 06:48:00 *
* Modifié: 10 novembre 2009, 07:52:43 par Jacques *
On ne sait que trop que le thème de la violence conjugale est un cheval de bataille des lobbies de la misandrie, qui jusqu'au gouvernement, font campagne publicitaire permanente pour qu'on assimile "mâle donc violent, femme donc victime".
Exemple au gouvernement, et dans les commissariats :
http://debats.caton-censeur.org/index.php?option=com_content&task=view&id=101&Itemid=57

Il est intéressant de collecter et confronter les grilles d'enquêtes et de test :

1. Source belge, Praxis :
http://www.asblpraxis.be/les_violences_conjugales_et_familiales/les_differentes_formes_de_violences_conjugales_et_familiales

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Les différentes formes de violences conjugales et familiales

La violence verbale peut s'exprimer par : Injurier, insulter, crier des noms, lui dire des paroles visant à blesser etc.

La violence psychologique peut s'exprimer par : Humilier, rabaisser, dévaloriser, contrôler, dominer ou isoler l'autre. Faire des menaces ; imposer à l'autre son point de vue et/ou ses goûts, valeurs, désirs. Attaquer sous différentes formes, des personnes qui sont significatives pour elle/lui. Diminuer les contacts avec sa famille, ses amis et ses voisins ou l'empêcher de les fréquenter. Lui faire des reproches dégradants, blesser moralement l'autre en insistant sur ses points faibles. Rejeter sur l'autre la responsabilité de ses propres gestes, des ses propres attitudes agressantes, etc.

La violence envers les objets/animaux peut s'exprimer par : Tout geste dirigé vers un objet ou un animal avec l'intention d'intimider l'autre. Exemples : Briser ou lancer des objets. Blesser, frapper ou même tuer un animal.

La violence physique peut s'exprimer par : Gifler, donner un coup de poing, un coup de pied, frapper avec un objet, retenir l'autre contre son gré, bousculer l'autre, le saisir par les bras, le cou ou tout autre partie du corps. En somme, tout contact physique avec l'intention d'agresser et/ou de faire peur à l'autre.

La violence sexuelle peut s'exprimer par : Attacher le/la partenaire contre son gré afin d'obtenir un rapport sexuel ; le pénétrer de force, l'insulter, l'humilier pendant un rapport sexuel, le brutaliser pendant un rapport sexuel, le harceler sexuellement, le forcer d'agir selon des fantasmes. Refuser à l'autre des contacts sexuels dans le but de le punir ou de le contrôler. Tout geste à connotation sexuelle sans le consentement de l'autre.

La violence économique peut s'exprimer par : Empêcher l'autre d'avoir un compte bancaire à lui, faire en sorte qu'il n'ait jamais d'argent de poche, le priver de toutes sortes de revenus, encaisser les chèques personnels de son/sa conjoint(e) sans son accord.

La menace de mort ou de suicide peut s'exprimer par : menacer de tuer ou de mettre fin à ses jours, si la victime ne respecte pas certaines conditions (ne pas quitter le domicile,...)

Le meurtre ou le suicide : constituent les formes les plus extrêmes et les plus destructrices de violence dans le couple ou la famille

Source canadienne : http://www.garscontent.com/Dict_Fran/Violence_domestique_test.htm

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Violence domestique - Le test

    La violence domestique existe bel et bien et, aussi révoltant que ça puisse être, on ne permet à personne de remettre en question l’affirmation selon laquelle à l’intérieur de chaque homme, il y a un fauve qui sommeille. Qu’en est-il, cependant de la réciproque? Certains auteurs affirment que, bien que la violence féminine se manifeste différemment de celle des hommes, son importance est loin d’être négligeable au point d’en nier l’existence.

    Nous avons préparé un questionnaire qui, nous vous l’assurons, alimentera votre réflexion et animera vos conversations. Demandez-vous dans combien des situations décrites ci-dessous est-ce qu’une femme pourrait se rendre coupable de violence. Chacune d’elle suffirait à justifier que des allégations de violence conjugale soient déposées contre un homme.

        1 -Votre conjoint entretient-il directement ou indirectement des menaces...

            · qu’en cas de rupture, il pourrait vous ruiner?

            · qu’il a la possibilité de déposer une plainte contre vous auprès de la police en vous accusant d’être un parent inadéquat ou un conjoint violent?

            · qu’en cas de rupture, votre relation avec vos enfants pourrait être menacée?

            · qu’il pourrait vous discréditer auprès de votre famille, vos enfants, votre employeur, vos amis, votre thérapeute?

            · qu’en cas de rupture, il obtiendrait la collaboration des membres de son entourage pour vous affronter?

        2 -Votre conjoint vous a-t-il déjà frappé, tenté ou menacé de le faire avec ou sans objet contondant?

        3 -Votre conjoint a-t-il déjà endommagé ou menacé d’endommager des objets auxquels vous tenez?

        4 -Votre conjoint vous a-t-il déjà mis dans une situation difficile en vous entraînant dans une dispute au moment où vous aviez quelque-chose d’important à faire?

        5 -Votre conjoint vous a-t-il déjà contraint à faire une dépense qui ne vous convenait pas en utilisant votre bien-être ou celui de vos enfants comme argument pour vous y contraindre?

        6 -Votre conjoint vous menace-t-il de s’intéresser à un autre partenaire sexuel, vous invite-t-il à « aller voir ailleurs », parle-t-il souvent de partenaires qu’il a connu dans le passé, de ceux qu’il souhaite avoir dans l’avenir ou de ceux qu’il aurait souhaité avoir?

        7 -Votre partenaire vous menace-t-il de vous quitter, répète-t-il qu’il serait mieux sans vous ou évoque-t-il souvent une rupture éventuelle?

        8 -Votre partenaire utilise-t-il la sexualité ou la privation de relations sexuelles pour sanctionner vos comportements?

        9 -Si votre sexualité n’est pas ce que vous souhaiteriez qu’elle soit...

            · votre conjoint vous en fait-il porter seul la responsabilité?

            · votre conjoint tente-t-il de vous empêcher de vous satisfaire?

        10 -Votre conjoint vous discrédite-t-il au sujet de questions qui vous sont chères ou qui touchent votre identité? (travail, enfants, habillement, loisirs, etc.)

        11 -Votre conjoint favorise-t-il que vous entreteniez des relations avec vos proches? Votre famille, vos enfants, vos amis, vos collègues?

        12 -Votre conjoint s’intéresse-t-il à ce que vous avez à lui dire ou vos conversations sont-elles laborieuses, insatisfaisantes et stériles?

        13 -Avez-vous l’impression que votre conjoint vous prête des intentions que vous n’avez pas. Vous reproche-t-il d’avoir dit des choses que vous n’avez pas dites? Malgré vos mises au point, persiste-t-il à vous prêter des propos qui ne sont pas les vôtres?

        14 -Votre conjoint vous reproche-t-il de vous plaindre de lui auprès de tiers? Vous rapporte-t-il des propos défavorables d’autrui à votre endroit?

        15 -Votre conjoint refuse-t-il vos propositions de participer aux tâches ménagères alors qu’il se plaint que vous ne faites pas votre juste part et que vous le traitez comme un domestique?

        16 -Avez-vous parfois l’impression que votre vie est inutile. Entrevoyez-vous votre décès éventuel comme une libération? Avez-vous déjà pensé à la meilleure façon d’en finir? Entrevoyez-vous la possibilité de ne pas faire soigner une maladie grave dont vous seriez éventuellement atteint?

        17 -Lorsque vous avez prévu participer à une fête de famille ou à une activité impliquant des tiers, êtes-vous incertain, jusqu’au moment de l’évènement, que votre conjoint vous y accompagnera?

        18 -Avez-vous l’impression qu’une crise menace d’éclater, que vous pourriez, sans le savoir, dire ou faire quelque-chose qui pourrait provoquer une crise ou que votre vie est une suite de crises?

        19 -Votre conjoint a-t-il l’habitude de quitter ou de menacer de quitter la pièce au moment où vous tentez d’avoir une conversation avec lui?

        20 -Avez-vous l’impression qu’avec votre conjoint, vous n’avez jamais raison?

        21 -Est-ce que vos conversations aboutissent souvent en dispute?

        22 -Est-ce que votre conjoint vous « fait la leçon? »

        23 -Est-ce que votre conjoint vous insulte?

        24 -Avez-vous l’impression qu’avec votre conjoint, il y a de nombreux sujets qu’il vaut mieux ne pas aborder?

        25 -Votre conjoint respecte-t-il votre volonté quand vous demandez de mettre fin à une conversation qui ne mène nulle-part?

        26 -Quand votre conjoint vous pose une question, vous laisse-t-il le loisir d’y répondre, s’intéresse-t-il à votre réponse, en tient-il compte?

        27 -Votre conjoint vous pose-t-il des questions qui sont formulées de telle sorte qu’elles sont des affirmations déguisées?

        28 -Votre conjoint vous accuse-t-il injustement d’avoir des comportements que vous n’avez pas, d’avoir des défauts que vous ne reconnaissez pas, d’avoir des intentions que vous n’avez pas?

        29 -Avez-vous l’impression qu’au moment de prendre une décision (le choix des activités de vacances, l’aménagement de la maison, le menu d’un repas,) votre suggestion ne vaut que si elle convient à votre conjoint et que la réciproque ne vaut pas?

        30 -Avez-vous l’impression que votre conjoint sait où vous êtes et ce que vous faites à tout moment?

    Si, à l’une ou l’autre des questions qui précèdent vous avez reconnu un comportement que vous ou votre conjoint avez déjà eu, vous avez découvert une façon d’améliorer votre relation.

    Si vous avez tenté sans y réussir d’induire le changement de comportement souhaité, vous devriez considérer la possibilité d’obtenir de l’aide.

    Ce qui précède illustre que la violence n’a pas de sexe et qu’elle peut aussi bien s’exercer par un homme que par une femme. Bien qu’aucune étude n’ait démontré qu’on puisse lier le taux de suicide anormalement élevé observé au Québec et la violence psychologique que favorise notre système judiciaire, on peut poser l’hypothèse qu’un tel lien puisse exister. L’adage féministe selon lequel les hommes ont peur qu’on rie d’eux et les femmes, qu’on les tue servirait-il à masquer une inacceptable iniquité?

A suivre.