Auteur Lu 2975 fois

Jacques

  • *****
  • Néophyte
  • Messages: 33
Propositions à l'équipe qui reprendra Québec-Politique :
* le: 26 septembre 2011, 10:03:37 *
* Modifié: 26 septembre 2011, 10:06:23 par Jacques *
Nous savons à présent que Samuel Giguere arrête tout. Il n'avait du reste vraiment pas la pointure, et de plus il héritait là (de Paul-André-Laura) d'habitudes exemplaires de ce qu'il ne faut pas faire.

Des sites politiques, il y en des zillions, et ça ne donne généralement qu'un happening consternant, où les insultes volent en des combats douteux.
Alors un de plus ou un de moins, si c'est pour faire la même chose, bôf !

El Kabong n'est pas loin d'avoir envie de faire le pas, peut-être Shokin aussi : racheter le site à Samuel.


En tout premier lieu, il faut discuter et convenir des principes managériaux :
1. Quel est le service public que l'on veut rendre ? Un service public qui soit largement au dessus des petites personnes qui en auront la charge.
2. Quels sont les obligations des dirigeants entre eux ?
3. Quels sont les engagements des dirigeants envers le public ?
4. Quels sont les engagements qu'on va faire tenir aux participants ?

Voici des propositions selon ma propre sensibilité :
Faire un site pédagogique, qui démontre par l'exemple que des méthodes de coopération existent et fonctionnent.

Donc NON, on n'y confronte pas des opinions, car la bagarre s'ensuit inévitablement, et c'est au mieux stérile, plutôt nuisible.
On s'y confronte avec sa propre subjectivité, et on y apprend à s'en distancer et à l'améliorer. On apprend à écouter et comprendre les autres, et on apprend à se faire comprendre.

Personne ne fait cela ailleurs, et le faire sera révolutionnaire.

Donc les modérateurs ont un rôle pédagogique exigeant :
Ils doivent dire quoi est répréhensible et quoi est à reprendre, message par message. Ils doivent pointer et dire les fautes de méthode d'informations et de raisonnement.

A suivre.

Jacques

  • *****
  • Néophyte
  • Messages: 33
La juste place de l'ironie et du sarcasme ?
* Réponse #1 le: 29 septembre 2011, 03:13:14 *
* Modifié: 03 octobre 2011, 08:13:05 par Jacques *
Moi aussi j'utilise l'ironie pour ridiculiser la position de l'adversaire.
Montesquieu, Swift et Voltaire, nous ont démontré à quel point elle est utile, absolument nécessaire dans plusieurs contextes.
C'est une arme du faible au fort, et il a fallu plusieurs siècles pour la mettre au point.
Faut-il la réglementer ou au moins l'encadrer sur un forum à visées politiques ?
Justement, cela dépend du contexte et des moeurs des puissants.
Ça dépend du contexte, plus ou moins démocratique, plus ou moins mafieux et corrompu, plus ou moins despotique et criminel.

En démocratie, l'honneur de toute minorité est de se préparer à devenir majoritaire, et à assumer à son tour les charges du pouvoir. Y inclusivement les devoirs du plus fort. Elle doit donc démontrer pendant qu'elle est dans l'opposition, qu'elle a un Surmoi fort, qu'elle ne versera pas à son tour dans les abus de juge-et-partie.
Etre dans l'opposition impose déjà un devoir de moralité et de retenue, afin de donner l'exemple.

Un exemple pour illustrer ?
Plusieurs le trouveront discutable, et la discussion mérite d'être tenue. Il s'agit de Pierre Mendès-France, condamné à mort par le tribunal spécial de Riom, évadé, passé en Angleterre, précieux compagnon diplomatique de Charles de Gaulle durant toute la suite de la guerre. Mai 1958, un complot de gaullistes soulève la rue et Massu à Alger et leur fait réclamer de Gaulle à la tête de l'état français. De Gaulle voudrait bien que Mendès se rallie à lui. Mendès réclame que De Gaulle désavoue les factieux qu'il utilise à son profit. C'est non. Pour PMF, c'est non aussi : il ne se ralliera jamais, et incarnera l'opposition à un régime né d'un coup d'état.

Pour feu mon père comme pour moi-même, voilà l'incarnation de la droiture en politique. Faut-il parfois s'en départir ? Oui ? Non ? Quand ? De combien ? Et si l'on a fait un écart, comme revenir à la droiture ? On a vu que pour la Françafrique, il n'y a jamais eu de retour à l'honnêteté, que la corruption est demeurée et a continué de progresser, chez eux comme chez nous. Le cynisme est-il une posture si réaliste que cela ?