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Jacques

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Mettre en forme collectivement le projet de réforme.
* le: 04 novembre 2008, 11:15:54 *
* Modifié: 16 juin 2009, 12:10:20 par Jacques *
1. Historique de l'élaboration.

Il m'aura fallu plus de dix ans de maturation pour parvenir à ce renversement de paradigme, et maintenant j'ai besoin de la discussion la plus générale pour parvenir à une mise en forme.

Très vite, il m'était devenu évident que ces répudiations pathologiques et crapuleuses, relèvent d'abord du psychiatre, éventuellement urgentiste, et non du monopole du magistrat, écranté, manipulé et truandé par l'Honorable Monopole d'avocats. Evident aussi que cette intervention venait quelques dix ans trop tard. Pendant des années, j'avais cherché en vain du secours professionnel ou du secours amical pour résister au terrorisme de mon épouse, à sa corruption de notre fille aînée comme missionnée parricide. En vain : tous se cachaient sous la table, voire redoublaient d'assauts, si leur idéologie était la guerre sexiste.

Le psychologue canadien Yvon Dallaire écrit que seuls 20% des couples parviennent à dépasser le stade de la lutte à mort pour le pouvoir. Hélas, depuis sept ans, m'Amie et moi demeurons dans les 80% de couples qui ne parviennent pas à s'extraire de la lutte pour le pouvoir. Mon seul recours pour mettre fin à sa violence, est de rompre la relation, la renvoyer chez elle, ou rentrer chez moi. Avec l'inconvénient que ces deux solutions sont impraticables en voyage...
Avec l'inconvénient aussi que toute perspective d'avenir commun, me terrifie et contribue à ajouter à mon désespoir.

Il est apparu bientôt que cette violence féminine, menée par une anxiété phénoménale, est vicariante, vient en remplacement des habiletés relationnelles de base, qui n'ont jamais été acquises, M'Amie ne soupçonne toujours pas que la communication non-violente, cela existe, et ne s'aperçoit toujours pas de la différence.
Il appert que c'est un phénomène très général : c'est par carence des apprentissages de base, que se développent des attitudes vicariantes, apparences de solution immédiate, qui sont très dommageables sur le long terme, soit pour le sujet lui-même, soit et surtout pour son entourage. Violence, perversité, parasitisme, histrionisme, pour ne citer que quelques exemples.

Il a été démontré très amplement, que la scandaleuse partialité sexiste de notre appareil judiciaire et des média, encourage les femmes pathologiques, au premier pet en travers du cul, à lancer une campagne de calomnies et d'accusations mensongères, pour rafler la grosse mise lors de leur répudiation du conjoint à éliminer.

Tout porte sur l'élimination d'une personne, censée porter tous les maux de la Terre, à la façon essentialiste "Sujet+verbe d'état + attribut", et non sur l'amendement des comportements. Tandis que bien au contraire, on (on : psychologues et travailleurs sociaux) ne réhabilite une personne qu'en la soutenant individuellement, mais en corrigeant fermement les comportement viciés. Essentialisme et non développement ni dialectique, telle est la recette du n'importe-quoi et des échecs systématiques.

Il est apparu aussi que la France accumule encore plus de retard technique que ses voisins, en matière de thérapie sous mandat.
Bref : on n'a pas les bonnes personnes, on n'a pas les bonnes organisations ni institutions, on n'a pas les bonnes doctrines, on n'a pas l'information de base du public ni des professionnels, on n'a pas le calendrier correct.

Que faut-il alors ?
Pouvoir assigner son conjoint à formation des habiletés de base, à un savoir-être indispensable. Accepter qu'il formule une demande réciproque, et y déférer. Pouvoir trouver des professionnels en réseau capables de vous orienter rapidement.

Exemple : C. a les poches percées, au sens financier du terme, ne sait pas laver son linge, laisse la quasi-totalité des corvées ménagères à sa conjointe. Solution institutionnelle actuelle : divorce, rupture du PACS, et tant pis pour l'enfant. C. est immédiatement traité en incurable, par essence. Et tant pis pour l'enfant.
On n'a aucun professionnel, aucune institution telle que la conjointe puisse assigner C. en amendement et en acquisition des habiletés basiques qui lui font défaut.

C'est cela qu'il faut réformer. Il y a bien la place pour un magistrat dans l'équipe de réhabilitation, mais formé bien différemment de ce qui se fait actuellement.


2. Le cahier des charges pour une réforme : pouvoir assigner un membre de sa famille à acquisition d'habiletés et respects de base.


3. La réforme proposée : pouvoir assigner un membre de sa famille à acquisition d'habiletés et respects de base.


A suivre. Article en cours d'élaboration.

AlexH

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Re : Mettre en forme collectivement le projet de réforme.
* Réponse #1 le: 07 novembre 2008, 02:19:30 *
* Modifié: 08 novembre 2008, 04:59:40 par Jacques *
C'est peut-être d'abord dans la solitude que l'on apprend ces gestes, ces habiletés, qui ne sont que des gestes de "fonctionnement" quotidiens.
Je crois qu'il faut avoir vécu seul avant de pouvoir vivre à deux durablement, sans que l'autre vienne combler un vide, remplir une fonction défaillante chez l'un.
Pour ce qui est des tâches ménagères de l'exemple, peut-être les deux conjoints ou compagnons n'ont-ils pas la même notion de la propreté, de la tenue d'une maison... Ça complique un peu les choses, mais on peut toujours en parler, c'est important pour s'accorder.

Peut-être les médiateurs familiaux sont-ils les plus à même d'aider les couples ou les familles en difficulté, à renouer un dialogue sans violence. Ce dialogue est nécessaire avant tout pour la paix de chacun et ne préjuge pas de l'issue heureuse ou non de la relation, il est simplement restauré pour que toutes les choses qui n'ont pas été dites le soient.

La justice (le juge aux affaires familiales) oriente parfois vers ces médiateurs familiaux, souvent à l'occasion d'un divorce. Je sais qu'il est aussi possible de faire appel à eux par une démarche spontanée, encore faut-il savoir qu'ils existent, ce à quoi ils servent et ce qu'ils peuvent apporter.

A suivre...


Note de l'admin :
Alex, tu peux librement "editer" tes messages, terme franglais signifiant "corriger".
Tu peux librement supprimer ton dernier message d'un fil.
Il faut apprendre ces commandes. Ici je l'ai fait pour toi.

Jacques

Jacques

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Re : Re : Mettre en forme collectivement le projet de réforme.
* Réponse #2 le: 06 décembre 2008, 05:26:25 *
* Modifié: 16 juin 2009, 12:06:52 par Jacques *
C'est peut-être d'abord dans la solitude que l'on apprend ces gestes, ces habiletés, qui ne sont que des gestes de "fonctionnement" quotidiens.
Je crois qu'il faut avoir vécu seul avant de pouvoir vivre à deux durablement, sans que l'autre vienne combler un vide, remplir une fonction défaillante chez l'un.
Pour ce qui est des tâches ménagères de l'exemple, peut-être les deux conjoints ou compagnons n'ont-ils pas la même notion de la propreté, de la tenue d'une maison... Ça complique un peu les choses, mais on peut toujours en parler, c'est important pour s'accorder.


Bin non !
Le problème de C. n'est pas d'abord relationnel avec son ex-compagne.
C'est bien une carence en apprentissages de base, et en savoir-être de base.
De toutes façons, elle a crissé son camp, a trouvé un autre homme.
Lui, C. il ne soupçonne même pas qu'on peut communiquer, il a trop peur des autres pour ouvrir sa bouche. "Une porte de prison" disent les femmes de la famille de la femme. Il a vraiment été mal élevé ; il est encore à bien élever.

Beaucoup par ici détestent le système africain de palabre des vieux, qui palabrent jusqu'à obtenir l'unanimité. Ils l'accusent d'être excessivement conservateur, voire étouffant. Evidemment qu'il n'est pas sans défauts, mais ses qualités méritent qu'on s'y attarde. Son principe de base est que l'inconduite d'une seule personne n'est pas une affaire privée, mais concerne toute la collectivité locale, qui s'est donnée depuis des millénaires les moyens de décider et d'imposer des mesures correctrices. Or ici, les carences de C. aboutissent très vite à mobiliser les deux belles-mères en domestiques et gardiennes d'enfants suppléantes. Cela déborde donc bien l'interdiction "Vous regarde pas ! Affaire privée !". Et les deux belles-mères en question sont hors d'état de mettre en place des mesures éducatives pour redresser la situation.


Peut-être les médiateurs familiaux sont-ils les plus à même d'aider les couples ou les familles en difficulté, à renouer un dialogue sans violence. Ce dialogue est nécessaire avant tout pour la paix de chacun et ne préjuge pas de l'issue heureuse ou non de la relation, il est simplement restauré pour que toutes les choses qui n'ont pas été dites le soient.

La justice (le juge aux affaires familiales) oriente parfois vers ces médiateurs familiaux, souvent à l'occasion d'un divorce. Je sais qu'il est aussi possible de faire appel à eux par une démarche spontanée, encore faut-il savoir qu'ils existent, ce à quoi ils servent et ce qu'ils peuvent apporter.

A suivre.
..
Bon rappel que celui des médiateurs.
Un écho était consternant : médiateur partial qui n'écoutait que l'un, en parfaite connivence.
En droit tel qu'il est pratiqué, le plus belliqueux peut refuser le médiateur tant qu'il veut.