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Jacques

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La souffrance d’un pédopsychiatre, par Frédéric Jésu.
* le: 14 septembre 2006, 04:43:48 *
* Modifié: 05 novembre 2006, 02:18:33 par Jacques *
Visuellement, le site du juge Jean-Pierre Rosenzweig est un terrible fouillis, mais sa richesse demeure inestimable.
Il faut y lire cette analyse par Frédéric Jesu, du livre de Maurice Berger « L’échec de la protection de l’enfance », à l'adresse http://www.rosenczveig.com/jdj/f.j.souffrancepsyhicatre.htm et extrait de La Revue d'action juridique et sociale 01/2004, n° 231, p. 6-9.

Berger était notre professeur de psychopathologie de l'enfant, en Licence de psychologie à Lyon 2. J'ai beaucoup de bien à dire de son cours, quoique j'étais déjà intrigué par ses diatribes contre l'oeuvre législative de Ségolène Royal. J'ai toujours du bien à dire de ceux de ses livres que j'ai lus :
Un peu hors de notre sujet "La folie cachée de ces hommes qui nous gouvernent",
au coeur du sujet, avec "Entretiens familiaux et champ transitionnel", ou "Le travail thérapeutique avec les familles".

J'ai ensuite été intrigué par l'intrication de Berger dans la guerre sexiste engagée par des fanatiques comme celles qui se rassemblent dans lenfantdabord.com.

On aura une idée de la violence des débats à http://forum.aufeminin.com/forum/divenfants/__f511_divenfants-Residence-alternee-et-aneries.html

Mais il faudrait citer nombre d'autres fils sur nombre d'autres sites.
Et je ne suis pas enthousiaste pour aller encore fouiller ces vidanges nauséabondes.

Quelques temps la veromaylis que vous rencontrez dans le fil de discussion ci-dessus, s'était faite enveloppante et condescendante sur le forum paternet, pour nous vanter la virginité virginale de Berger. Elle s'est tue quand j'ai exhibé la preuve que Berger était bel et bien exhibé comme un allié total, une arme absolue, par ces fanatiques de la guerre sexiste. Sur le fil cité plus haut, vous constatez qu'elle ne s'est pas amendée, elle demeure une militante fanatique, qui chercher à donner le change, en faisant semblant de compétence professionnelle ; mais à la première difficulté rencontrée, veromaylis retourne dans son obsession narcissique, d'adhérer à la Puissance. On ne fera jamais assez le procès du narcissisme, c'est même là la clé de la refondation de l'institution psychiatrique sur des bases plus saines.

Je m'interroge toujours sur les motivations réelles de Berger, dans sa dérive désastreuse, qui constitue une faute professionnelle lourde. Certains sont convaincus de sa mégalomanie, de son calcul de pure recherche du pouvoir. Probablement pas faux, mais je doute que cela épuise la question. Frédéric Jesu est bien plus subtil et amical dans sa recherche de la vérité et de l'entendement. Lui non plus n'a aucune envie d'enfermer le docteur Berger dans la problématique de guerre civile où il s'est laissé happer. Jesu remarque que la souffrance du dr. B doit se traiter en restant sur un plan strictement professionnel, le sien. Nous lui souhaitons de réussir dans cette tentative de renouer le dialogue avec un homme dont l'incontestable dévouement envers les enfants, dérape aussi gravement.

En tout cas, voilà une preuve de plus que s'occuper d'enfants et de familles est une tâche délicate, qui nous mobilise toujours au plus profond de notre âme. Raison de plus pour se préoccuper de supervisions, et des moyens de l'amendement permanent.